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Lucas Bocquet, – EMI
EMI

Expérimentation, Méthodologie et Innovation

Lucas Bocquet,

Artisanat Numérique.

Aussi, il me semble intéressant de trouver une solution permettant de réemployer les chutes de cuir, sans altérer leur composition, et de créer un produit semi-finis qui pourrait éventuellement être réemployé dans des processus de maroquinerie classique.

Après avoir visité la Réserve des Arts de Pantin, une structure associative spécialisée dans le réemploi de matériaux pour les professionnels de la culture, mon hypothèse se précise : on y trouve un grand nombre de chutes homogènes mais singulières dans leurs motifs, toutes provenant des filières du luxe.

J’imagine une application permettant de scanner simplement des morceaux de cuir, permettant à quiconque d’archiver et de référencer ces morceaux dans le but de créer une base de données. Cette base de données servirait à trouver les pièces nécessaires pour un projet. La suite logique pour moi a été de concrétiser cette idée avec une application.

Voici une image de cette première expérimentation.

Bien que fonctionnelle, cette application ne pouvait effectuer qu’une seule tâche : convertir une image en tracé SVG. Malheureusement, mes compétences en développement ne me permettaient pas d’aller plus loin..

A ce stade, je me questionne encore sur l’usage que pourrait avoir cet outil, une piste intéressante serait de trouver un moyen de mettre toutes ces chutes en lien.

Je pense au Boro, une pratique japonaise où les chutes de tissus sont superposées puis cousues entre elles. Si la machine à coudre a grandement simplifié ce processus, la pratique originale était chronophage et le serait bien plus si elle était transposée dans le monde de la maroquinerie classique.

C’est sur ce point que j’introduis une seconde fois le numérique dans le processus. Et si ma formothèque pouvait être utilisée pour compiler des pièces, les assembler en superposant leur dessin au minimum, et créer une ligne de coupe qui proposerait un assemblage efficace de cet ensemble de pièces.

Le smartphone scanne les chutes, puis l’ordinateur propose un assemblage, lequel est découpé à l’aide d’une découpe laser. Enfin, c’est le tour de l’artisan de prendre le relais.

Voici une courte vidéo mettant des images sur des mots et qui, je l’espère, rend la chose plus claire.

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