Note d’intention :
Parmi tous les artisanats marocains qui nous ont été présentés, la ferronnerie est l’un des seuls qui ne comporte pas réellement de couleur. Ce projet consiste à tenter de l’introduire au sein de cet artisanat. Cela par le biais de systèmes d’assemblages permettant de sublimer les ornementations classiques, les grilles de fer connues de tous. Voire même, élaborer de nouveaux systèmes de grilles, pensée spécifiquement pour accueillir des éléments colorés. Avec des jeux d’emboîtements, de sertissages, il serait possible de fixer au fer des matériaux issus d’autres artisanaux, des carreaux de zellige, du textile…L’artisan ferronnier pourra collaborer avec ses pairs afin de créer ces liaisons, qu’elles fassent partie de la structure ou qu’elles viennent se fixer dessus comme un élément tiers. Cela permettra de créer du lien entre différents artisans (zellige, tissage, ferronnerie, dinanderie…). Nous avons exploré diverses solutions, notamment certaines directement inspirées de la joaillerie ou de l’orfèvrerie. Les systèmes s’articulent autour de formes, de standards issus des principes géométriques du zellige. De même, les techniques utilisées en dinanderie permettent d’adapter les procédés d’attaches à plus petite échelle. Ce projet a été principalement contraint par la gravité mais également par le poids des matériaux. La symétrie devait être scrupuleusement respectée afin de respecter la géométrie des grille (et ainsi faciliter la réalisation des pièces).